Il marchait sans se retourner, regardant droit
devant lui. Cela faisait trois heures qu’il marchait, la fatigue
commençait à le tenailler, pourtant il ne marchait pas vite !
Simon avait toujours
marché du ruisseau à sa maison, au moins trois fois par semaine ;
il y avait environ dix kilomètres. Dans sa jeunesse la promenade ne
durait pas si longtemps mais avec le temps…
Il venait d’avoir
quatre-vingt-dix ans, il devenait plus lent dans ses mouvements mais
personne ne l’aurait empêché de faire cette promenade. Il était
presque arrivé et ses petits-enfants l’attendaient pour
l’accueillir ! Ce soir ils lui fêteraient son anniversaire et
ils seraient une trentaine.
- Bravo Papy dit sa petite-fille Annette !
- Ce n’est rien, question d’habitude fanfaronna-t-il !
La femme de Simon ne
marchait plus, elle le regarda avec un air de reproche, le médecin
avait conseillé d’aller moins loin, son cœur se fatiguait. Le
vieux têtu n’écoutait jamais les médecins, il n’y avait rien à
faire à part l’attacher !
Simon se reposa un
peu en discutant avec ses petits-enfants :
- Alors ton fils va se marier bientôt Denis ?
- Oui papy, j’espère bien que tu viendras !
- Pour sûr, je ne vais pas rater ça !
Les
arrière-petits-enfants l’entouraient, il avait toujours des
bonbons pour eux. Il était aimé de la famille et se sentait heureux
quand tous venaient à la maison.
La soirée se passa
merveilleusement bien. Simon souffla les bougies avec l’aide des
enfants, il reçut comme cadeau un bon pour une semaine en Tunisie
avec sa femme. Il était heureux, il n’avait pas eu l’occasion de
voyager beaucoup et ce voyage l’avait toujours tenté.
Après le repas, les
invités se dispersèrent d’autres couchèrent dans la maison.
Le lendemain matin
Marianne trouva son mari mort, il avait un sourire aux lèvres.
Elena
oui à 90ans il faut savoir ralentir ! une belle mort finalement, souriant en songeant à son futur voyage ! j'espère que tu vas bien chere ln, bisous
RépondreSupprimerun très beau récit
RépondreSupprimerbonne journée Elena
tu penses trop à la mort, JE NE VEUX PAS TE PERDRE, sais-tU ?
RépondreSupprimerbonsoir,
RépondreSupprimerune belle fin , sans souffrance
il a devancé son voyage
touchant
RépondreSupprimerBonjour Elena,
RépondreSupprimerTriste fin. Il n'a pas souffert.
Se faire servir de temps en temps fait du bien :-)
Bon mercredi
Bisous
Salut
RépondreSupprimerUne fin heureuse en quelque sorte vu qu'il souriait.
Bonne journée
Une fin heureuse après un jour heureux..
RépondreSupprimerDouce journée ELENA
bisous
timilo
Je ne sais pas pourquoi, je connaissais la chute en lisant l'article ...
RépondreSupprimerUn départ heureux.
Bon jeudi, toujours sous la neige qui a un tout petit peu fondu.
Le doc n'a pas voulu que je retire ma sonde, il me faut l'avis du chir, que je ne vois que le 16 ! Grrr
Bisoux, chère elena
PS : un article sur nos travaux dans la chambre à coucher, aujourd'hui, sur mon blog.
C'est beau de mourir dans son sommeil sans souffrir finalement, et sans doute pour lui en faisant de beaux rêves...mais c'est toujours un choc pour les proches qui n'ont pas eu le temps de s'y préparer. En vieillissant il faudrait se ménager un peu plus mais d'après moi, mieux vaut se faire plaisir jusqu'au bout, quand on peut ! Bisous ma douce Elena.
RépondreSupprimerOn peut dire une mort heureuse et rapide pour lui...beau partage
RépondreSupprimerBon jeudi Elena
bisous
oui, ce sont des sacs de riz et des épis de maïs qui sèchent au soleil,
RépondreSupprimerbonne journée, Elena