POUCHKINE

Petit, Alexandre écoutait avec beaucoup d’attention les histoires que lui racontait sa nounou, il s’amusait à les remettre en vers.

Très susceptible à cause de son aspect négroïde, venant de son aïeul éthiopien, il se bagarrait facilement, il avait aussi la verve facile ainsi que de l’ironie, surtout dans son courrier et envers ses ennemis qu’il accrochait dans ses vers.

Ultra sensible, il écrivit les plus beaux poèmes comme Eugénie Onéguine, la dame de pique, les douze brigands, le cavalier de bronze et tant d’autres… Ils étaient écrits avec beaucoup de tendresse et de psychologie.

En lisant sa correspondance, on peut voir à quel point Pouchkine aima sa femme Natacha et ses enfants, ses lettres étaient toutes empreintes d’amour. Pour elle il demanda de l’argent au tsar ainsi qu’à ses amis, sa jolie femme était trop dépensière.

Pour Dantès ce ne fut qu’un incident, il aurait pu se passer de le provoquer d’autant plus que Dantès proposa d’épouser la sœur de Natacha. On a l’impression qu’il avait déjà beaucoup vécu, beaucoup aimé et écrit aussi et, il en avait assez de la vie. Il a agi comme si ça lui était égal de vivre ou de mourir.

Pouchkine laissa dix tomes en comptant sa correspondance, plus quelques écrits en dehors des livres qu’on peut acheter. Il est l’écrivain le plus populaire et le plus aimé des Russes, il a su comprendre le peuple et l’âme russe.

Citation de Pouchkine : «Ce que nous recherchons, c'est le fruit défendu. Sans lui, le Paradis n'est pas pour nous le paradis.»

Elena