LA MOUCHE
Il regardait la mouche, elle tourbillonnait, se posait sur la table une
minute puis repartait voler vers d’autres coins.
Comme la mouche sa vie fut un long tourbillon, quelques escales et pour
finir un arrêt dans cette pièce où il s’ennuyait à mourir.
Marin, il vécut des aventures et cette vie lui convenait. Il avait des
maîtresses à chaque port ou presque. A sa retraite il dut s’arrêter de voyager,
il prit une chambre et se chercha une épouse. Françoise accepta de vivre avec
lui un temps avant de prendre une décision. Très vite la cohabitation devint
infernale dans une chambre et il ne voulait pas déménager avant le mariage. Il
se retrouva seul n’étant pas homme à céder !
Aujourd’hui, les seules femmes qu’il voyait étaient celles qu’on paye,
il était passé à côté de l’amour, de la vie de famille ; le
regrettait-il ? Il n’en savait rien.
La mouche s’envola à nouveau et il l’envia, comme il aurait voulu
repartir sur le paquebot !
Elena
voilà un beau parallèle entre la vie de cet homme et le vol de la mouche, j'aime beaucoup. par contre je t'avouerai que les mouches ont le don de m’énerver à tourner encore et encore autour de toi...bises.celine
RépondreSupprimerune vie loupée, quand on est tétu c'est ce qui arrive, et l'homme n'est pas forcement une mouche , amities et bises
RépondreSupprimerbonjour Elena
RépondreSupprimeron essaie donc de prendre les bonnes occasions lorsqu'elles se présentent
bisous
Tant de gens passent ainsi à côté de leur vie. Marrante l'idée de comparer sa vie à celle de la mouche. Bisous et une douce journée
RépondreSupprimerRéaction typiquement masculine . Mais ni les femmes, ni la vie n'attendent le voyageur au long cours.
RépondreSupprimerExcellent
RépondreSupprimer