LA FENÊTRE
Sylvain avait invité son ami Pierre, ils avaient l’autorisation de
jouer dans le couloir aux petites voitures. Il faisait chaud, nous étions au
mois de juillet, Sylvain proposa à Pierre d’ouvrir la fenêtre du couloir,
celui-ci accepta. Tous deux n’avaient que huit ans et ils durent faire un
effort terrible pour ouvrir la fenêtre qui donnait sur la cour. Enfin, elle fut
grande ouverte par Pierre qui l’ouvrait pendant que Sylvain le portait. A ce
moment la maman de Sylvain ouvrit la
porte pour les appeler pour le goûter. Elle resta pétrifiée voyant Pierre
penché un peu de trop, son fils en la voyant se releva et son ami tomba par la
fenêtre. Pétrifiée la maman courut et
vit l’enfant affalé six étages plus bas. Elle dit :
-
Ne bouge
pas ! Puis descendit les escaliers rapidement.
Pierre ne bougeait pas, il souffrait des jambes. Mylène téléphona à
l’ambulance de chez la concierge. Heureusement la voiture arriva rapidement, il
fallut aussi prévenir les parents du petit, ils arrivèrent mais refusèrent de lui
parler.
Pendant ce temps Sylvain était resté en haut, il avait tout vu par la
fenêtre et se sentait fautif, les larmes coulaient sur ses joues. Quand sa
maman remonta il lui demanda :
-
Il ne va pas
mourir mon ami ?
-
Non, j’espère
qu’il s’en sortira !
Les jours et les mois passèrent, la maman allait voir Pierre
régulièrement à l’hôpital, ses parents acceptèrent sa visite. Elle sut qu’il ne
remarcherait plus mais sera sur une chaise roulante. Elle devait le dire à son
fils, il risquait de l’apprendre par un autre enfant de sa classe.
Sylvain fut très affecté, longtemps il se sentit coupable, sa maman
appuyait sur le fait que c’était un accident et qu’il n’y était pour rien.
Pierre ne voulut pas revoir son ami et alla dans une école spécialisée.
Il fallut plusieurs années à Sylvain pour l’accepter jusqu’au jour où il le vit
dans la rue. Il courut vers lui et l’embrassa, Pierre se sentit honteux à son
tour et l’invita chez lui.
Depuis les enfants continuèrent à jouer ensemble mais à des jeux plus
calmes.
Elena
Bonjour Elena.
RépondreSupprimerÀ cet âge là, les enfants ne mesurent pas souvent la portée de leurs agissements.
les enfants ont l'insouciance, la non-connaissance de la portée que peuvent avoir leurs gestes ou paroles....heureuse que mon aquarelle du D-Day te plaise, que serait notre vie sans ce fameux jour, tout le monde devrait se sentir concerné....bises.celine
RépondreSupprimerune terrible leçon ! voilà, où peut mener l'insouciance des enfants ! et la non surveillance des parents ! amities et bises
RépondreSupprimerdes accidents de l'enfance qui marquent à vie leur vie d'adulte !! il me semble que tu l'avais déjà publié, mais j'ai apprécié
RépondreSupprimerbon séjour alors
bisous
Bisous
RépondreSupprimerPour un jeux une vie abîmée comment se remettre de cela pour l'un comme pour l'autre, bisous bonne journée
RépondreSupprimerDes accidents de ce genre, par imprudence, arrivent plus souvent qu'on ne croit et c'est bien entendu regrettable. Une fois n'est pas de coutume je viens te souhaiter une bonne fin de semaine
RépondreSupprimerbisous violette
Oups
RépondreSupprimerUne histoire qui nous montre que la vie nous joue de vilains tours
RépondreSupprimerJoliment écrite
Bon et doux weekend ELENA
Bisous
timilo
Thank you for writing thhis
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