#lundi soleil
Juillet 2023 : bleu
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#bleu : piscine birmane
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#bleu : piscine birmane
LE CHEMIN DES AMOUREUX
C’était un petit
village cerné par plusieurs routes, seul un petit chemin menait vers le bois.
La plupart des amoureux aimaient
emprunter ce chemin, ils rencontraient parfois un chasseur ou le garde
champêtre mais ils étaient seuls au monde et peu importe les gens qu’ils
croisaient.
Roseline marchait
rapidement, elle devait retrouver Roger, leur amour durait depuis neuf mois et
bientôt ils devaient se marier. Elle le cherchait partout un peu inquiète, il
était toujours si ponctuel d’habitude.
Elle entendit son nom
et se retourna, Roger venait un bouquet de marguerites à la main, son cœur se
serra « Comme je l’aime » Pensa-t-elle !
Ils se donnèrent la
main et poursuivirent le chemin en faisant des projets d’avenir, le temps était
au bonheur, les soucis étaient encore très loin !
Elena
LE PETIT PHILOSOPHE de poche
Il me fut offert par ma mère pour mes 15
ans et j’aimais en lire des extraits, je ne m’en lassai pas. Il me suivit dans
tous mes déménagements.
Il y a peu de temps je me demandai où se
trouvait mon »petit philosophe de poche » j’ignore le nom de l’auteur
et je ne me souvenais plus si je l’avais classé par ordre alphabétique ou
grosseur du livre. Il faut dire que vu le nombre de mes livres j’ai fini par
entasser selon la grandeur du livre car mes étagères ne sont pas toutes de la
même hauteur.
C’est ainsi que j’ai commencé à ranger ma
bibliothèque qui en avait bien besoin, j’en profitai pour mettre mes livres de
poche dans un carton tout en cherchant le petit philosophe mais je ne le
trouvais pas.
Cette fois je triai tout par ordre
alphabétique en mettant de côté les livres trop abîmés ou trop grands…
A la fin de la journée j’avais des livres
étalés tout au long de ma table et je décidais de donner certains livres à une
maison de retraite. Une fois tout rangé, je me mis à trier un par un les livres
de poches qui allaient dans les cartons et toujours pas mon petit philosophe.
Je rangeai tout sur mes étagères et là je le vis à sa couleur marron, il était
coincé à terre et pour le ravoir il fallait démonter les étagères. Il n’en était
pas question, je me consolai en sachant qu’il n’était pas perdu et qu’un jour
je le retrouverai peut être…
Elena
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#bleu : ma composition
EMILY SHANKS ( 1857 – 1936)
Elle est une peintre anglo-russe, première femme devenue
membre des Ambulants (mouvement réaliste).
Elle peint surtout des personnages,
Emily est née à Moscou et elle étudie la peinture, sculpture
et architecture, elle obtient même une médaille d’argent.
De 1891 à 1915 elle expose au sein de la société des
Ambulants.
Au début de la 1ère guerre mondiale sa famille et
elle vont vivre à Londres où elle termine sa vie.
Elena
Voici quelques tableaux de sa galerie :
COL D’IZOARD
J’étais monitrice, dans une colonie d’enfants d’acteurs, elle était
située à Guillestre. J’avais la chance d’avoir un pavillon à part où je
m’occupais des petits avec une aide-monitrice.
Vers la fin des vacances nous formions une bonne équipe et nous nous
entendions très bien entre les monitrices (5) et la directrice.
Nous devions prendre le col d’Izoard en car et visiter en haut. Le
problème était que le chauffeur du car n’était pas très sobre et les tournants
pour monter étaient bien près du précipice. Les enfants ne s’en rendaient pas
compte, la directrice s’occupaient d’eux pendant que nous les cinq monitrices
nous chantions en inventant les paroles :
« Au fond du car (bis) au col d’Izoard (bis) il y avait cinq
filles (bis) pas très tranquilles… » Ce couplet complétait les autres
couplets qu’avaient chanté d’autres monitrices les années précédentes et la
chanson était assez longue mais tenant parfaitement une logique.
En haut nous avons admiré le paysage mais nous avons vu le chauffeur
continuer à boire du vin et chanceler un peu. Le retour pour nous fut
silencieux, heureusement que la Directrice faisait chanter les enfants
confiants. Quand nous sommes arrivés nous étions soulagées mais aucune de nous
n’a dîné, nous étions trop chamboulées !
Elena
GOGOL
Il est un des écrivains
qui m’a le plus émue dans ma jeunesse grâce à son récit « Le
manteau » Dans cet écrit on trouve toute la détresse profonde décrite avec
une pointe d’humour. Il raconte l’histoire d’un employé pauvre qui réussit,
après bien des sacrifices, à s’acheter un manteau. Tout fier il le porte pour
aller travailler mais on le lui vole et là c’est sa vie qui est brisée !
Le manteau fut un chef
d’œuvre, Dostoïevski et d’autres écrivains s’inspirèrent de lui !
Gogol fut surtout connu
pour « Les âmes mortes » Ce récit lui est inspiré par Pouchkine, ce
dernier lui inspira également « Le révizor » il dira « Ce Gogol
me pique mes idées ! »
Les âmes mortes
cela voulait dire les serfs morts.
En effet, un terrien payait ses impôts d’après le nombre de serfs qu’il
avait : les âmes. Pour payer moins d’impôts les terriens ne déclaraient
pas les serfs morts. Gogol en fit une satire qui eut beaucoup de succès mais il
ne le termina jamais définitivement, il brûlait la 3e partie dès
qu’il la finissait. On peut le lire comme une œuvre achevée.
Le Revizor est un
contrôleur qui vient sans s’annoncer dans une province. L’auteur en fait
également une satire à succès. Il avait écrit à Pouchkine :
« Voilà le Révizor joué, et je ressens quelque chose de trouble, d’étrange…
Je m’y attendais,
je savais d’avance ce qui allait arriver, et
cependant un sentiment de tristesse et de dépit m’a
envahi. Ma propre création m’est apparue
détestable, contre nature et comme étrangère à
moi […]. Dès le début de la représentation je me
suis senti déprimé. Peu m’importait
L’enthousiasme et l’accueil du public. Je ne
craignais qu’un juge parmi tous ceux qui étaient
au théâtre, et ce juge c’était moi-même. Je
percevais en moi des reproches et un
mécontentement contre ma propre pièce, qui
étouffaient tout le reste. Le public, lui, était
satisfait dans l’ensemble. La moitié a même
accueilli la pièce avec approbation ; l’autre
moitié, comme il en va toujours, l’a injuriée, mais
pour des raisons qui n’ont rien à voir avec
l’art. »
Ecrivain pessimiste il
se raccrocha à la religion.
Devenu trop mystique il
sombra dans la folie et se laissa mourir par le jeûne qu’il préconisait aux
autres croyants. Toute son œuvre est plus une farce qu’une réalité et cela
déstabilisa certains. Dostoïevski le suivit sur ce chemin !
Dans « Le journal
d’un fou » on retrouve sa vision de la vie ou la folie !
Elena
LE COQ
Il était une fois un coq vivant avec les
poules tranquillement, les poules pondaient des œufs et ils auraient pu
continuer à être heureux si le coq n’avait pas entendu dire que la fermière
voulait le tuer pour faire un coq au vin. Terrifié, il alla vers Bobby, le
chien qui était son ami, il lui raconta le triste sort qui l’attendait.
Bobby lui dit « Ne t’inquiète pas, je
m’en occupe »
Le lendemain la fermière vient pour
chercher le coq, elle ne le voit pas auprès des poules, elle cherche partout
mais pas de coq, elle revient et dit à son mari :
-
Tu devrais aller
voir, le coq a disparu. Etonné le mari répondit :
-
Tu n’as pas dû
bien chercher, comme toujours, je vais y aller.
Il chercha en vain, pas de coq
dans la basse cour ni dans les alentours, il revint bredouille.
Bobby entra le soir chercher sa
pitance et entendit les fermiers parler du coq qu’on leur aurait volé sûrement,
il retourna dehors et raconta au coq ce qu’il avait entendu, celui-ci se
trouvait dans la niche à la place de Bobby.
Pendant plusieurs jours, les
fermiers essayèrent de trouver le coq, à la fin ils abandonnèrent et en
achetèrent un autre. Notre coq n’avait pas pensé à ça et une lutte féroce
s’engagea entre les deux coqs, le nouveau coq ne tint pas longtemps et
abandonna la lutte. Les fermiers étaient accourus par le bruit, ils tuèrent le
nouveau coq et laissèrent l’ancien pour donner les œufs aux poules.
Elena
GORKI –(1868 – 1936)
Il fait partie des écrivains soviétique mais il est considéré comme un
classique dans la littérature russe. Il y a peu d’écrivains soviétiques connus
à part les poètes comme Akhmatova, Essenine, Maïakovski …
Il y a eu Cholokhov qui a eu le prix Nobel pour « Le Don
paisible » mais on lui a attribué un nègre pour l’avoir écrit et
d’ailleurs on s’ennuie à mourir en lisant ce livre, j’ai du me forcer pour ne
pas le reposer sur l’étagère.
Gorki est connu pour « les bas fonds » et aussi « La mère »
L’un me rappelle les écrits de Dostoïevski mais « la mère » est un
petit chef d’œuvre.
Il a réussi, en évitant de parler de communisme à raconter l’histoire
d’une femme ignare s’intéresser à la politique grâce à son fils et surtout par
inquiétude pour lui, et petit à petit elle acquière une conscience politique
qui la rend efficace et perspicace.
Il l’écrivit lors de son séjour aux USA et ce fut une grande réussite.
Elena
Elle sortit du magasin et allait traverser, brusquement elle voit un
billet de 50 € sur le trottoir ; discrètement elle le prit et le mit dans
son sac. Un peu gênée, elle regarda autour d’elle, personne ne la regardait,
durant le trajet elle se demanda ce qu’elle allait en faire ? Elle avait
trois enfants de 8 à 13 ans et peu de moyens, Noël allait arriver, elle
commença à imaginer les cadeaux qu’elle pourrait faire aux enfants. Elle
souriait en marchant, elle sentait que la providence était de son côté.
Brusquement elle vit une vieille dame en larmes qui lui demanda :
-
Avez-vous vu 50
euros, je les ai perdus en prenant de la monnaie, ils ne sont même pas à moi,
c’est une dette que je dois à ma voisine ? Elle rougit en disant ça.
Elle la regardait, son rêve s’éparpillait avec elle, elle paraissait
sincère et l’argent devait lui appartenir, elle vit qu’elle était habillée
assez modestement. Elle soupira ouvrit son sac et lui tendit le billet.
La femme la regarda, devina ce qui s’était passé et la remercia du
regard, elle prit le billet et partit rapidement.
Elle continua son chemin les yeux rivés au sol, il n’y avait pas
d’autres billets, ses rêves se sont envolés plus vite qu’elle n’aurait cru. Il
n’y avait plus qu’à rentrer chez elle.
Elena
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