vendredi 14 juillet 2023

 

GOGOL

Il est un des écrivains qui m’a le plus émue dans ma jeunesse grâce à son récit « Le manteau » Dans cet écrit on trouve toute la détresse profonde décrite avec une pointe d’humour. Il raconte l’histoire d’un employé pauvre qui réussit, après bien des sacrifices, à s’acheter un manteau. Tout fier il le porte pour aller travailler mais on le lui vole et là c’est sa vie qui est brisée !

Le manteau fut un chef d’œuvre, Dostoïevski et d’autres écrivains s’inspirèrent de lui !

Gogol fut surtout connu pour « Les âmes mortes » Ce récit lui est inspiré par Pouchkine, ce dernier lui inspira également « Le révizor » il dira « Ce Gogol me pique mes idées ! »

Les âmes mortes cela  voulait dire les serfs morts. En effet, un terrien payait ses impôts d’après le nombre de serfs qu’il avait : les âmes. Pour payer moins d’impôts les terriens ne déclaraient pas les serfs morts. Gogol en fit une satire qui eut beaucoup de succès mais il ne le termina jamais définitivement, il brûlait la 3e partie dès qu’il la finissait. On peut le lire comme une œuvre achevée.

Le Revizor est un contrôleur qui vient sans s’annoncer dans une province. L’auteur en fait également une satire à succès. Il avait écrit à Pouchkine :

« Voilà le Révizor joué, et je ressens quelque chose de trouble, d’étrange… Je m’y attendais,

je savais d’avance ce qui allait arriver, et cependant un sentiment de tristesse et de dépit m’a

envahi. Ma propre création m’est apparue détestable, contre nature et comme étrangère à

moi […]. Dès le début de la représentation je me suis senti déprimé. Peu m’importait

L’enthousiasme et l’accueil du public. Je ne craignais qu’un juge parmi tous ceux qui étaient

au théâtre, et ce juge c’était moi-même. Je percevais en moi des reproches et un

mécontentement contre ma propre pièce, qui étouffaient tout le reste. Le public, lui, était

satisfait dans l’ensemble. La moitié a même accueilli la pièce avec approbation ; l’autre

moitié, comme il en va toujours, l’a injuriée, mais pour des raisons qui n’ont rien à voir avec

l’art. »

Ecrivain pessimiste il se raccrocha à la religion.

Devenu trop mystique il sombra dans la folie et se laissa mourir par le jeûne qu’il préconisait aux autres croyants. Toute son œuvre est plus une farce qu’une réalité et cela déstabilisa certains. Dostoïevski le suivit sur ce chemin !

Dans « Le journal d’un fou » on retrouve sa vision de la vie ou la folie !

Elena



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