GOGOL
Il est un des écrivains
qui m’a le plus émue dans ma jeunesse grâce à son récit « Le
manteau » Dans cet écrit on trouve toute la détresse profonde décrite avec
une pointe d’humour. Il raconte l’histoire d’un employé pauvre qui réussit,
après bien des sacrifices, à s’acheter un manteau. Tout fier il le porte pour
aller travailler mais on le lui vole et là c’est sa vie qui est brisée !
Le manteau fut un chef
d’œuvre, Dostoïevski et d’autres écrivains s’inspirèrent de lui !
Gogol fut surtout connu
pour « Les âmes mortes » Ce récit lui est inspiré par Pouchkine, ce
dernier lui inspira également « Le révizor » il dira « Ce Gogol
me pique mes idées ! »
Les âmes mortes
cela voulait dire les serfs morts.
En effet, un terrien payait ses impôts d’après le nombre de serfs qu’il
avait : les âmes. Pour payer moins d’impôts les terriens ne déclaraient
pas les serfs morts. Gogol en fit une satire qui eut beaucoup de succès mais il
ne le termina jamais définitivement, il brûlait la 3e partie dès
qu’il la finissait. On peut le lire comme une œuvre achevée.
Le Revizor est un
contrôleur qui vient sans s’annoncer dans une province. L’auteur en fait
également une satire à succès. Il avait écrit à Pouchkine :
« Voilà le Révizor joué, et je ressens quelque chose de trouble, d’étrange…
Je m’y attendais,
je savais d’avance ce qui allait arriver, et
cependant un sentiment de tristesse et de dépit m’a
envahi. Ma propre création m’est apparue
détestable, contre nature et comme étrangère à
moi […]. Dès le début de la représentation je me
suis senti déprimé. Peu m’importait
L’enthousiasme et l’accueil du public. Je ne
craignais qu’un juge parmi tous ceux qui étaient
au théâtre, et ce juge c’était moi-même. Je
percevais en moi des reproches et un
mécontentement contre ma propre pièce, qui
étouffaient tout le reste. Le public, lui, était
satisfait dans l’ensemble. La moitié a même
accueilli la pièce avec approbation ; l’autre
moitié, comme il en va toujours, l’a injuriée, mais
pour des raisons qui n’ont rien à voir avec
l’art. »
Ecrivain pessimiste il
se raccrocha à la religion.
Devenu trop mystique il
sombra dans la folie et se laissa mourir par le jeûne qu’il préconisait aux
autres croyants. Toute son œuvre est plus une farce qu’une réalité et cela
déstabilisa certains. Dostoïevski le suivit sur ce chemin !
Dans « Le journal
d’un fou » on retrouve sa vision de la vie ou la folie !
Elena
bonjour
RépondreSupprimeron voit que tu connais bien son oeuvre !!
bon 14 juillet
Bon week-end 😁
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