EFFROI
Maryse entendit un bruit, elle tâta le lit
et s’aperçut que son mari s’était levé ; elle vit instinctivement qu’il
était 2 h du matin. Le bruit s’intensifia et elle se leva brusquement :
-
Paul, que se
passe-t-il ?
N’ayant pas de réponses elle alla à la
cuisine. Paul s’y trouvait avec un couteau dans la main, il découpait la nappe
tout en parlant. Il était effrayant, elle ne l’avait jamais vu ainsi, aussi
elle recula en demandant :
-
Que
fais-tu ?
Elle l’entendit marmonner des mots
incompréhensibles, elle s’approcha de lui mais il se retourna tenant le couteau
à viande tourné vers elle. Maryse fit quelques pas en arrière mais le regard de
Paul la fit tressaillir et elle sortit en courant. Elle ne savait pas quoi
faire et se posait une tonne de questions. Le plus urgent était de se protéger
et elle s’enferma dans la chambre d’amis, elle se demanda si son mari était
devenu fou ?
La fatigue fut plus forte que la peur et
Maryse s’endormit, elle se réveilla qu’à 9 h du matin. Elle ouvrit doucement la
porte et jeta un coup d’œil à la cuisine, il n’y avait personne, la nappe était
bien découpée et le couteau à viande gisait sur le sol. Elle alla ouvrir
doucement la porte de la chambre, Paul était absent ; en fouillant un peu
elle comprit qu’il était parti travailler comme si rien ne s’était passé.
Elle hésita puis prit le téléphone :
-
Allo Paul ?
-
Bonjour ma
chérie,
-
Pourquoi as-tu
découpé la nappe avec le grand couteau ?
-
Je me suis posée
la même question ce matin en voyant la nappe et le couteau et je me suis demandé
ce que tu avais fait ?
-
Trouve-moi une
meilleure explication quand tu rentreras dis Maryse en raccrochant.
Le soir, elle attendit Paul avec
appréhension, ils étaient mariés que depuis un mois et elle ne le connaissait
pas si bien que ça !
La porte s’ouvrit et il entra l’air
contrit, il l’embrassa puis lui dit en s’asseyant :
-
J’étais
somnambule, je croyais être guéri alors je ne t’ai rien dit mais je crois que
ce n’est pas le cas.
-
non répondit
Maryse, tu vas continuer à te soigner et je mettrai sous clefs tous objets
tranchants.
Elle tomba dans ses bras en pleurant et lui
raconta à quel point il lui avait fait peur, il lui caressa les cheveux en
s’excusant :
-
Ne te lève plus
si tu entends du bruit et je ferai tout pour guérir si c’est possible. Elena
bonjour Ln, pas banale comme histoire ! somnambule , heureusement ce n'est pas courant, j'espere que ça se soigne ! porte toi bien grosses bises ..
RépondreSupprimerje me suis amusée à l'inventer
SupprimerHéène
Heureusement tous les somnambules ne prennent pas en main un couteau, mais sans les réveiller il faut veiller à ce qu'ils ne se blessent pas. En tous les cas il y a du suspense dans ton histoire et tu ne manques pas d'imagination :) Bisous et une bonne journée
RépondreSupprimerJ'adore écrire du suspense !
SupprimerElena
Mince alors ça doit être flippant de trouvé son mari dans un tel état en pleine nuit, heureusement que c'est fictif mais ça pourrait être vari. Bisous
RépondreSupprimeroui ça pourrait être réel c'est ce que j'ai pensé en l'écrivant
SupprimerElena
bonjour
RépondreSupprimerje ne crois pas qu'on puisse en guérir..bisous
aucune idée !
SupprimerElena
Sacrée frayeur...cela doit etre stressant. bises. Céline
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