AMOUREUX
Lucie et Marc étaient amoureux depuis le collège, aujourd’hui ils
étaient tous deux en finale et devaient passer le BAC à la fin de l’année.
Les parents n’étaient pas pour le rapprochement des jeunes, ceux de
Lucie étaient catholiques avec des origines allemandes tandis que ceux de Marc
étaient pour l'islam, originaires d’Oran.
Tant que les enfants étaient camarades il n’y eut pas de problèmes mais
quand les jeunes avouèrent leurs amours les parents refusèrent de les voir
ensemble.
Lucie et Marc se voyaient en cachette et évitaient d’en parler à leurs
parents.
A dix-huit ans, les jeunes se présentèrent devant chaque adulte en
disant :
- Maintenant nous allons nous
fiancer et nous marier dès qu’on aura gagné assez d’argent !
- Pas question qu’on vous aide
avaient répondu les deux pères !
Marc s’inscrivit en médecine, il savait qu’en seconde année il pourrait
gagner un peu d’argent en faisant quelques soins. Lucie rentra dans une école
d’infirmière, elle espérait un jour pouvoir travailler dans le même service que
Marc.
Les parents refusaient de voir les jeunes ensembles et leurs
fiançailles ne comptaient pas pour eux.
A la fin de leurs études, sans rien dire à leurs parents, Lucie et Marc
s’inscrivirent pour aller travailler en Afrique, tous les deux avaient eu leurs
examens et s’étaient mariés civilement sans leurs parents.
Ils partirent en laissant une adresse à leurs familles, leur avenir
était loin des gens qui ne les comprenaient pas, ils pourraient donner leur
savoir et leur amour aux petits africains pauvres. Il fallut attendre qu’ils
aient un second enfant pour que les parents les supplient de venir leur montrer
leurs petits-enfants, ils cédèrent mais un gouffre immense se trouvait entre
eux et ils ne revinrent plus.
Elena
bonjour chere Ln, tres belle et tres edifiante histoire, je me souviens l'avoir deja lu, mais ce n'est pas grave, elle est tellement belle, que nous la lirons toujours avec grand plaisir , porte toi bien amities et bises
RépondreSupprimerTriste que des parents n'accepte pas le choix de leurs propres enfants, plus tard ils se retrouvent seules et ne comprennent pas. Mais a qui la faute....Bisous bon mercredi
RépondreSupprimerCela peut arriver, les préjugés sont encore très/ trop présents , c est triste. Bises. Celine
RépondreSupprimerOui ça arrive
RépondreSupprimerAmandine