PETIT RAT DE L’OPERA
Après la visite médicale Lisa fut appelée chez la directrice, habituellement seules les élèves indisciplinées étaient invitées chez elle cet appel la laissa perplexe.
Lisa était le meilleur petit rat
de l’opéra, on lui prédisait un avenir d’étoile et sa vie tournait uniquement
autour de l’opéra. Elle tiendrait le premier rôle pour le prochain ballet, sa
plus grande fierté, c’était la seconde fois qu’elle était la vedette.
Arrivée au bureau de la
directrice le cœur de Lise se mit à battre la chamade sans raison, elle n’avait
rien à se reprocher.
-
Avancez mon petit et asseyez-vous là, dit la
directrice en continuant :
-
Lisa, vous savez que je vous estime beaucoup
mais je ne peux plus vous garder
Lisa ouvrit des grands yeux
étonnés, sentant qu’elle avait été un peu brusque la directrice rougit puis
continua :
-
Je n’ai rien à vous reprocher mon petit,
uniquement votre taille…
-
Je ne comprends pas Madame répondit Lisa mal
à l’aise.
-
Vous ne grandirez plus répondit doucement la
directrice, le médecin me l’a confirmé, je suis désolée ! Vous pouvez
sortir, j’écrirai à votre mère finit la directrice mal à l’aise.
Sans rien dire Lisa sortit, en
une minute tout son avenir s’écroulait pour quelques centimètres. Jamais elle
ne pourrait comprendre une telle injustice, « c’est trop dur » pensa
Lisa en entrant dans sa chambre. Elle rangea ses quelques affaires dans sa
valise et sortit, sa mère habitait tout près, elle pourrait revenir chercher le
reste plus tard, plus jamais elle ne remettrait les pieds à l’opéra.
Lisa se précipita chez elle,
qu’elle ne fut sa surprise d’y trouver un homme vêtu d’une robe de
chambre ; elle ne le connaissait pas. Sa mère arriva un peu gênée :
-
Que fais-tu là Lisa ?
-
Je suis trop petite, je ne serai jamais
étoile de l’opéra, je ne veux pas rester et voir les autres triompher.
Sa mère ne répondit pas, l’homme sortit discrètement, Lisa pleurait silencieusement puis elle entendit sa mère lui dire la voix tremblante :
-
tu ne peux pas rester ici
-
Pourquoi ?
-
Jamais René ne l’accepterait, il paye le
loyer, tu comprends insista sa mère, il
faut trouver une autre pension.
Lisa ne répondit pas, elle
comprit qu’on pouvait tout perdre en un seul jour, elle courut s’enfermer dans
sa chambre. Peu importe telle ou telle pension, rien ne pouvait l’affecter plus
que sa taille et son départ de l’opéra. Elle cacha sa tête sous l’oreiller en
pleurant doucement, son père lui avait dit un jour « on peut tout perdre
sans le mériter », le sommeil l’emporta vers le lac des cygnes.
Elena
bonjour chere Ln, bonne année à toi et les tiens pour 2025, tout perdre en une journée, c'est bien triste ! j'espère que tu vas bien, amities et bises
RépondreSupprimermerci chere LN je vais bien, et le temps est encore assez beau ici bises
SupprimerRESTE BIEN AU CHAUD ELENA
RépondreSupprimerBISES
AMANDINE
JOLI TEXTE
merci, bise
SupprimerC'est quoi cette maman........pauvre petite elle perd son avenir et sa mère. Bon mercredi bises
RépondreSupprimerToutes les femmes ne sont pas des mères malheureusement !
Supprimerune bien triste histoire, des relations mère fille étranges
RépondreSupprimerbisous
Il y a de tout parmi les mères !
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