Issu d’une famille juive se croyant d’origine espagnole, il est né en
1890, mort en 1960. Il étudia le piano
poussé par le compositeur Scriabine qui vivait près de sa famille. En 1905
Pasternak assiste à une manifestation et est maltraité, il s’en servira dans
son livre «Docteur Jivago » Un an plus tard il se retrouve en
Allemagne où il découvre la musique de Wagner.
Il s’inscrit à la faculté de droit à Moscou puis abandonne ainsi que la
musique pour étudier la philosophie. Il écrit son premier recueil de poèmes
« Un jumeau dans les nuages » sans grand succès, le second idem.
Pendant la première guerre mondiale il travaille dans une usine
chimique, il puisera dedans pour son livre « Docteur Jivago » On lui
reproche d’écrire le passé, non révolutionnaire, poétique et non socialiste. Il
arrive à éviter le goulag sûrement à cause de son caractère qui est celui du Dr
Jivago, sachant subvenir dans n’importe quelle situation, acceptant tout sans
râler. Même sa maîtresse lui sert de modèle pour le Docteur Jivago, il se
décrit si bien que tout le monde le reconnaît à travers ce livre qui fut
interdit. Il aurait pu partir à l’étranger mais il refuse de quitter son pays
et correspond 12 ans avec Tsvetaïeva (poétesse connue).
Quand on lui proposa le prix Nobel il refusa pour ne pas être exclu de
son pays, il craignait l’exil.
Il accepta toutes les humiliations tout en écrivant des vers et en
faisant des traductions. A 70 ans il eut le cancer et il dit à sa femme peu
avant de mourir « Dit ma chérie la vie est belle n’est-ce
pas ? »
J’ai aimé
comme tout le monde…
… J’ai aimé,
comme tout le monde. Peut-être est-elle
Encore vivante. Le temps passera jusqu’au jour
-Ce n’est sans doute pas demain, mais un jour bien plus tard-
Où quelque chose d’aussi grand que l’automne
S’allumera sur la vie comme un ciel que rougit
l’incendie
Et qu’attendrit le sous-bois. Sur les sottise des
flaques,
Crapauds alanguis par la soif,
Sur les clairières frissonnantes
Comme un lièvre, et qui sont jusqu’aux oreilles
Encore vivante. Le temps passera jusqu’au jour
-Ce n’est sans doute pas demain, mais un jour bien plus tard-
Où quelque chose d’aussi grand que l’automne
S’allumera sur la vie comme un ciel que rougit
l’incendie
Et qu’attendrit le sous-bois. Sur les sottise des
flaques,
Crapauds alanguis par la soif,
Sur les clairières frissonnantes
Comme un lièvre, et qui sont jusqu’aux oreilles
Cousues à la natte
des feuilles d’antan,
Sur le bruit qui ressemble au faux ressac du passé…
J’ai aimé comme tout le monde
Et je sais que, depuis toujours,
Les prés mouillés sont mis au pied de l’année.
Au chevet de nos cœurs l’amour dépose
La frissonnante nouveauté des mondes.
Sur le bruit qui ressemble au faux ressac du passé…
J’ai aimé comme tout le monde
Et je sais que, depuis toujours,
Les prés mouillés sont mis au pied de l’année.
Au chevet de nos cœurs l’amour dépose
La frissonnante nouveauté des mondes.
Boris Pasternak
Elena 2014
Pas facile d'être écrivain en ce temps-là
RépondreSupprimerBon et doux weekend qui approche ELENA
Bisous
timilo
Merci chère Eléna de nous faire connaitre ce grand écrivain auteur de ce magnifique livre " le Docteur Jivaco ". J'ai adoré le flm que j'ai visionné quand j'étais petit et j'entends encore la douce mélodie " la chanson de Lara ". je te souhaite une charmante journée gros bisous
RépondreSupprimercoucou ... j'ai adoré le livre ... j'ai aimé le film ... et pourtant je ne savais presque rien de l'auteur ... ses idées, ses résolutions, l'amour de sa patrie méritaient bien d'être racontées ... Merci de m'avoir fait découvrir l'homme derrière l'écrivain .. bisous et bonne journée
RépondreSupprimerun grand écrivain, preferant sa patrie à l'exil, ce qui l'a forcement conduit à de nombreux renoncements, je ne connais que le "docteur Jivago", merci de mieux nous l'avoir fait connaitre , excellente idée votre projet de voyage, bonne fin de semaine chère Ln , et grosses bises
RépondreSupprimerbel hommage à ce grand écrivain;
RépondreSupprimerEn 1958, Boris Pasternak a été contraint de refuser le prix Nobel de littérature, mais il en a bien été le lauréat.
RépondreSupprimerj'ai lu et vu "docteur Jivago", son amour de la Russie
RépondreSupprimersa tendresse pour la femme
et la scène où pourchassés
il entre ds l'isba abandonnée
et rêve ds les toiles d'araignées
est tj prézente à ma mémoire
des toiles givrées de glace
Bravo!
je adore tj et encore
Et la beauté de Lara, accentuée par la chanson
m'attendrit tj et encore
Au fond je suis une midinette russo-tartar
ne Est-ce pas ?
merci du partage
RépondreSupprimerpasse un bel après midi bisous
un homme remplit d'humilité
RépondreSupprimermerci pour ce bon partage
gros bisous , très bon weekend
Bonsoir Elena,
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu le livre, mais j'ai vu et revu le film toujours avec la même émotion, tu me donnes l'envie de lire le livre.
Il fait si beau que j'ai vécu loin des blogs, notre côte bretonne est si belle sous le soleil.
Très belle soirée à toi.
Bisous
Prima
salut
RépondreSupprimerJ'ai vu le film docteur Jivago mais pas lu le livre
D'ailleurs franchement je ne savais pas qu'il était l'auteur
Et oui on en apprend tous les jours
bonne journée
Merci pour ton com sur mon dernier blog. Cela fait plaisir.
RépondreSupprimerBoris Pasternak....Docteur Zhivago...Lana et Youri...dommage qu'il ait été interdit en Russie jusqu'en 1988. Trop individualiste...trop révolutionnaire peut-être....mais tellement magnifique. Amicalement.
petit coucou du dimanche
RépondreSupprimerje te souhaite une agréable soirée
gros bisous
bonsoir Elena .. encore un week-end qui s'achève ... il ne fut pour moi finalement pas si reposant que je l'escomptais mais je me suis bien amusée ... gros bisous et excellent lundi
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