Anaïs avait seize ans quand elle eut l’autorisation d’aller au bal du
village accompagnée de sa copine sans ses parents. Cela se passait dans un
petit village pas loin de Digne, elle vit un bel homme typé italien qui
l’invita à danser, il valsait merveilleusement bien, ils dansèrent un tango et
quelques danses plus rythmiques. Elle sut qu’il s’appelait Tonio et qu’il avait
21 ans, aussi qu’il travaillait sur un chantier voisin. Marie lui fit remarquer
qu’il était l’heure de rentrer et qu’elle ne voulait pas se faire disputer.
Anaïs l’expliqua à Tonio qui lui proposa de se revoir le lendemain à la fête de
la lavande à Digne, ils prendraient le car de 14 heures, elle accepta.
Maintenant il fallait essayer de convaincre ses parents. Elle attendit le lendemain
matin et demanda à son père :
-
Je peux aller à
la fête de la lavande, je demanderai à Marie de m’accompagner ?
-
Vous serez que
toutes les deux ?
-
Je ne sais pas,
peut être d’autres viendront répondit-elle en rougissant
-
Alors je vous
accompagne !
Au car elle vit Tonia la regarder monter avec son père et il monta plus
loin près d’une jeune fille rousse qu’elle avait remarqué hier et qui était
plus âgée qu’elle, son cœur se mit à battre quand elle le vit discuter avec la
fille qui minaudait et elle en voulut à son père de l’accompagner d’autant plus
qu’il n’y avait pas Marie qui avait refusé de venir et son père devina qu’il y
avait anguille sous roche mais il ne dit rien et passa l’après-midi à voir les
chars fleuris de lavande puis ils mangèrent une glace et rentrèrent par le car
de 18 heures, Tonio n’était pas dedans ni la rouquine. Anaïs ne le revit plus,
il travaillait sur les chantiers et elle savait que son père n’aurait pas aimé
qu ‘elle le fréquente, il acceptait juste les garçons de son âge et de son
lycée sinon elle devait les lui présenter, et à chaque fois elle comptait
combien de temps il lui restait jusqu’à sa majorité pour être plus libre mais
après elle se disait qu’elle serait dépendante tant qu’elle vivrait avec ses
parents alors autant l’accepter.
Elena 2014
Le bal , je souviens très bien d'avoir fait danser beaucoup de monde
RépondreSupprimerJoli
Douce journée Elena
Bisous
timilo
une idylle interrompue, c'etait ainsi à cette époque ! il fallait attendre sa majorité pour s'emanciper ! bonne journee chere Ln, bises
RépondreSupprimerje récupère tout doucement mais ce sera long
RépondreSupprimerbonne journée, Elena
l'italien ds une fête quoi de plus normal ?
RépondreSupprimeravec une rousse, c'est aussi normal
mais avec son papa, ça c'est du sport
c'est là que tout se passe ds le regard
mais les papas méfiants observent la moindre grimace
l'idéal pour une jeune fille c'est de n'avoir ni papa ni mama
ni tonton pour surveiller le bal !
C'était une belle période ...les parents nous accompagnaient (mes copines et moi) de temps en temps au petit bal du samedi soir ..pour autant que je me souvienne la majorité n'a pas changé grand chose...
RépondreSupprimerBelle journée Elena
bises
a la belle époque !
RépondreSupprimerbisous et douce journée
pour les grenades ici une épicerie turque les vends 5 euro la caisse ... alors c'est pas cher mais au supermarché c'est 3 ou 4 x ce prix ....je n'achète plus de fruit ou légumes au supermarché ....
bisous
Très belle histoire que tu nous livres là mais j'aime encore plus la fraîcheur et la sincérité du commentaire que tu as laissé sur mon blog. Merci Hélène. Je t'embrasse.? Chinou
RépondreSupprimerBonjour chère Eléna cela me rappelle des souvenirs il fallait avoir 21 ans pour avoir sa majorité et c'était long d'attendre....! ce qui n'empêchait rien car on arrivait à déjouer la surveillance des parents à nos risques et périls ...!
RépondreSupprimerA bientôt gros bisous
Bonjour Elena lorsque j'étais jeune je ne suis jamais allée au bal. Pour mes parents c'était un lieu de débauche. Ma mère avait beaucoup de principes et mon père beaucoup de rigidité. je ne sais toujours pas danser ( rires )
RépondreSupprimerje te souhaite une belle journée
bises
alixe
Oui, autrefois, c'était comme ça mais tout a bien changé ! et maintenant c'est parfois l'inverse extrême.
RépondreSupprimerBelle journée.
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerC'était plus rigide qu'aujourd'hui, même si tu avais la permission de sortie il fallait respecter des horaires de retour... Je pense quand même que ce fut sans doute une bonne chose pour Anaïs d'avoir son père près d'elle, elle n'avait que 16 ans... et qui sait si elle aurait résisté au charme italien !
Très belle journée à toi.
Bisous.
Prima
j'ai aussi connu cette époque .. elle avait son charme
RépondreSupprimerj avais une copine qui voulait tjrs aller danser au bal du camping elle mettait sa plus belle robe une rose et une bleue puis on ns invitait a danser sous l oeil vigilent bien sur de ns parents
RépondreSupprimerUn père qui a su couper la poire en 2, refus de la laisser seule mais d'accord pour aller à la fête
RépondreSupprimerBonjour Elena, merci pour ce beau billet
RépondreSupprimerje te souhaite un bon jeudi
Bisous
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerLes boums, puis le bal du samedi soir, les petites idylles. Ce fut une belle époque !
Bon jeudi
Bisous
une belle époque
RépondreSupprimerEt oui, les temps ont bien changé - cela me rappelle un souvenir du 14 juillet à la Tour Effeil !!!! bises
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