A la Mothe il y a une trentaine d’habitants, c’est un petit village de
Vendée. Il se trouve en hauteur avec un bois qui s’ouvre à la fin du village.
On y trouve le haut et le bas et le lavoir sépare les deux «La Mothe »
La doyenne a 76 ans, elle dirige tout, sa maison est la première en venant de
la route ; elle voit passer tout le monde et sait tout, impossible de lui
cacher quoi que ce soit. Puis vient Denise qui a toujours habité là depuis 75
ans, elle est veuve avec 6 enfants et 15 petits-enfants, elle a trop à faire
pour cancaner. Toute sa vie elle a dû travailler dur pour aider son mari aux
champs et s’occuper de ses six enfants ; maintenant elle respire un peu
quand elle ne garde pas ses petits-enfants, ce qui est rare. Arlette aussi est
du pays mais elle a épousé un Toulousain et n’est revenue au pays qu’à la mort
de son époux. Les autres habitants sont des étrangers, certains sont nés à 5 ou
10 km d’ici mais ils ne sont pas du pays et d’autres sont venus de plus loin en
retraite. Une fois par an tous sont invités pour la galette des rois chez un
habitant et l’année d’après chez un autre et Simone n’oublie de rappeler qu’il
ne reste plus que 3 personnes nées au village.
Les gens du bas parlent entre eux et les gens du haut en font autant,
il y a bien un kilomètre ou deux entre les deux, car le village est très
étendu.
En cas de coup dur les gens s’entraident mais en dehors ils
cancanent ; heureusement que certains ne côtoient personne, ils sont
neutres et se contentent de dire « bonjour » Ces gens là Simone ne
les aime pas, elle ne sait rien d’eux mais ils ne sont pas honnêtes à son avis.
Tous se retrouvent au marché le dimanche et les jours d’élections contents de
vivre à La Mothe !
Elena
un beau petit village bien de chez nous, en effet un village vit souvent ainsi, avec ses cancans, ses méfiances, et quand on ne se connait pas, on se méfie encore plus ! merci chere Ln, bonne journée, grosses bises
RépondreSupprimerLes gens d'ici, ceux de là-bas, on aime, on n'aime pas...
RépondreSupprimerdommage
Gros bisous et belle journée Elena !
il ne faut pas toujours comparer avec ce qui se passe chez nous d'autant qu'il y a aussi dans nos chateaux de la Loire notamment des bassins aux eaux vertes (à cause des algues, pas de la pollution!!!!!!!)
RépondreSupprimerbelle journée, Elena
il ne faut pas toujours comparer avec ce qui se passe chez nous d'autant qu'il y a aussi dans nos chateaux de la Loire notamment des bassins aux eaux vertes (à cause des algues, pas de la pollution!!!!!!!)
RépondreSupprimerbelle journée, Elena
SACHE QU'ON EST TJ L'ESTRANGER DE L'AUTRE
RépondreSupprimeret toi tu es mon estrangère préférée !!!
on est citoyen du monde ... je suis née en flandres a Bruges mais je ne parle pas le flamand ... je suis donc une étrange étrangère chez moi ...:p
RépondreSupprimerBonjour Elena,
RépondreSupprimerUn village où il doit faire bon vivre malgré les cancans, ceux d'en bas et ceux d'en haut.
Bon mercredi et bisous
RépondreSupprimerla vie de village bien narrée
RépondreSupprimerbonsoir, on dirait on conte d'autrefois...rares sont ces villages de nos jours
RépondreSupprimerC'est vrai, j'ai connu cela, pour être née dans un autre coin de France, j'ai été une "étrangère" dans le village où je me suis installée !! c'est quand même fou, cet esprit de clocher, à l'heure de la mondialisation.
RépondreSupprimerBonne journée.
La neutralité est effectivement la meilleure réponse aux cancans des commères.
RépondreSupprimerje te souhaite une douce journée
RépondreSupprimerici fini le ciel bleu .....et on ne sort pas sans un gros pull :)
l'hiver n'est pas fini
bisous et a demain
Février (la ronde des mois)
Les petits matins froids du mois de février
Se lèvent dans des tons de rouge orangé,
Et les nuages lentement s'étirent,
Laissant au soleil le temps de se vêtir.
De sa douce chaleur, il fait fondre la glace
Que la nuit dépose comme une carapace,
Sur une nature, encore engourdie
Qui ne demande qu'à reprendre vie.
Février à mauvaise réputation.
A la lecture des vieux dictons
On le dit, froid, pluvieux, venteux
Et pourtant il est bien besogneux
Puisqu'il prépare le Printemps
Tirant la nature de son engourdissement
Un petit peu plus, chaque jour
Sans rien attendre en retour
Que de mourir, pour laisser sa place
A ce coquin de mois de Mars.
Mardi-gras et la chandeleur
Amènent à ce petit mois travailleur
Un air de fête, apprécié des petits
Qui le couvrent des couleurs des confettis.
Parfois les silences en disent long
RépondreSupprimerBon jeudi Elena.
RépondreSupprimerBisous