Sylvie regardait son frère, il courait
ouvrir la portière de la voiture du voisin, celui –ci le remerciait puis lui
donnait un morceau de pain. Eric avait le pain qu’il voulait chez lui, il ne
faisait pas partie des enfants déshérités, il trouvait que le pain frais du
voisin était meilleur. Il n’avait que 4 ans et Sylvie avait le double de son
âge et le double de responsabilité. Elle devait surveiller son petit frère 20
minutes, le temps que sa mère rentre du travail et aussi lorsqu’elle travaillait
pendant que son père s’occupait de la cuisine et autres corvées domestiques.
Autant Eric était un enfant joyeux et
aimait rire autant Sylvie était renfermée sur elle-même au grand désespoir de
ses parents.
Il faut dire que lorsqu’une personne entrait,
elle s’intéressait d’abord au charmant petit garçon oubliant la fillette au
regard distant.
Eric n’aimait pas l’hostilité et il fit
tout pour obtenir l’amour de sa sœur, à force de persister, de serviabilité il
obtint l’affection de Sylvie. Quand ils furent adolescents ils furent
inséparables et après le mariage de Sylvie ils se virent régulièrement. A son
tour Eric se maria et les deux couples restèrent unis jusqu’à leur vieillesse,
parfois Sylvie disait aux enfants :
-
Il m’en a fait
voir étant petit !
-
Tu te vengeais
quand tu pouvais répliquait le frère en riant. Ils se souriaient complices !
Elena
Frères et soeur, on était livré à nous même, la grande différence d'âge faisait que chacun vivait sa vie ! mais on a tous été bien élevé, ce qui nous a évité bien des ennuis ! ma soeur studieuse - mon frère renfermé - moi, discret et solitaire ! nous faisions tous les trois de petites bêtises que l'on cachait des parents !
RépondreSupprimerCette complicité n'existe pas forcément entre frère et soeur et parfois elle a même tendance à s'effacer avec le temps contrairement à ton histoire.
RépondreSupprimerBelle journée à toi.
C'est beau quand tout se passe bien, je ne connais pas cet amour là étant fille unique...
RépondreSupprimerIl va faire chaud dans le pays !
Passe une belle journée Elena
bises
au train où tu contais l'histoire, et moi écoutant Offenbach, je me suis vu chez Toutemesse IV qui fêtait son mariage avec sa tite soeur Ramessessa....
RépondreSupprimercaractères différents, mais belle complicité ! je ne peux imaginer, etant enfant unique ! bonne journée, bises
RépondreSupprimerHelo Elena,
RépondreSupprimerFrère et soeur, c'est beau la complicité.
Comme ça se passait pour nous. Avec mon frère, nous nous sommes moins vus après le mariage.
Bon mercredi
Bisous
Une petite mère donc elle devait garder son sérieux !!
RépondreSupprimerchez nous chaleur normale, comme d'hab on a peu d'écarts dans notre sud
inconnu pour moi qui fût élevée seule ....
RépondreSupprimercoucou , journée chaude mais là deja orageuse et un ciel bien noir ...on aura pas vu le bleu longtemps
y'a que les bourdons et les huissiers qui bossent dure en ce moment loll
bisous et a demain
Toutes les fratries ne sont pas ainsi...
SupprimerDouce journée ELENA
Bisous
timilo
Toutes les fratries ne sont pas ainsi...
SupprimerDouce journée ELENA
Bisous
timilo
N'ayant eu ni frère ni soeur, je ne connais pas ce type de relation. Ici c'est l'affection qui a pris le dessus, mais en écho aux histoires que j'ai entendues, ce n'est pas toujours le cas. Il est vrai que la famille on ne la choisit pas, alors quand on peut se dire qu'on l'a choisie c'est formidable. Bonne journée Elena. Bisous
RépondreSupprimern'ayant pas de frère, ni de soeur, j'avoue que c'est le genre de relation que je ne connais pas, mon zhom non plus d'ailleurs, étant fils unique aussi. cela change des familles où ils se battent au décès de leurs parents. encore tout gris aujourd'hui, mais pas d'orage en vue. bises. celine
RépondreSupprimerBon jeudi Elena,
RépondreSupprimerBisous
A demain
RépondreSupprimerCrépusculaire songe
Francis Etienne Sicard
Saupoudré de safran, le soleil de la baie
Croque sous l’horizon la mer comme un biscuit,
Et sème à coup de dé de la pulpe de fruit
Dont la saveur sablée ourle l’oliveraie.
Les topazes du soir que dévore l’ivraie
Lancent leurs premiers feux sur l’ombre de la nuit
D’où s’envole un oiseau, sans visage et sans bruit,
Entre les murs du parc et de la palmeraie.
Une odalisque nue attachée au sultan
Cueille dans le jardin des roses et des lys
Dont le musc enivrant charme un vieux chambellan.
Sur un coussin de soie alors s’évanouit,
Au précieux souvenir d’un bel oaristys,
Le soupir d’un pacha que la paix éblouit.