mardi 4 juin 2013

CINQ MINUTES

Un éclair foudroyant déchira le ciel, les éclairs se succédèrent. Les gens tombaient foudroyés, les voitures brûlaient, les arbres s’écroulaient. Quelques personnes essayaient d’aider les plus touchés. Une journaliste redonnait du courage aux gens ayant tout perdu !
Dans ce chaos Marc décrivait tout ce qu’il voyait, son ordinateur ne fonctionnait plus, il prit un cahier et un crayon et continua à tout noter. Il était  venu à Paris pour suivre des cours de journalisme ; cette catastrophe était un grand scoop pour lui ; il en oubliait sa peur !
Le toit d’en face venait de s’écrouler, il voyait les tuiles tomber sur la foule massée en bas, il prit son appareil photo et mitrailla les éclairs, les ruines et la foule.
Personne ne savait comment tout avait commencé ! A la radio on parlait d’une collision entre navettes spatiales, d’autres disaient qu’ une bombe atomique avait explosé, personne ne savait d’où elle provenait. Marc penchait pour une catastrophe naturelle attendue depuis plusieurs années, elle serait due au réchauffement et à la pollution.
Une secousse ébranla le jeune homme, il se retrouva couché malgré lui. Marc ouvrit la porte, un spectacle terrifiant l’immobilisa : l’escalier s’effondrait pris dans les flammes. Il ne pouvait plus sortir ni sauter par la fenêtre, vivant au sixième étage. 
L’étudiant essaya son téléphone, les pompiers ne répondaient pas, il fit le quinze sans plus de succès. Il s’affola un peu, essaya d’appeler ses amis puis sa famille mais le téléphone restait obstinément silencieux.
Désespéré Marc s’allongea sur son lit attendant la fin du monde ou celle de Paris. Il revit sa vie en un éclair, il pensa à sa mère et ses sœurs ; une larme coula sur sa joue. Isabelle, sa fiancée, vivait près des siens, il se demanda si tout allait bien à Montluçon, pays d’où il venait. Il voyait des éclairs, ça lui rappela un feu d’artifice, ce furent ses derniers souvenir. Un éclair enflamma la fenêtre et la chambre s’embrasa, Marc disparut avec les flammes. 
Il ne restait plus une seule maison debout, Paris s’était effondré le tout avait duré cinq minutes !

Elena

28 commentaires:

  1. alors là tu as fait fort, bravo beau récit d'apocalypse !! rassurant je vois par la fenêtre, ciel bleu et soleil, temperature assez fraiche 23°...tout est calme, la catastrophe n'est pas pour aujourd'hui ? grosses bises chere Ln

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  3. Bonjour Elena,
    Superbement écrit, tu es douée pour la science-fiction, quelle belle imagination !
    Très bonne journée à toi.
    Bisous.
    Prima

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  4. moi, je trouve le stand aussi tentant que chez nous sul les marchés ou dans les grandes surface car là, la viande est fraiche, pas comme chez nous;
    il suffit de bien la cuire, ce qui devient necessaire chez nous aussi;
    belle journée, Elena;
    ça marche en effet;

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  5. ton histoire tourne autour de paris
    tj-paris encore-paris paris-à-jamais
    j'ai presque envie de dire bien fait
    sauf faire pleurer notre écriveuse-thrilleuse
    de toutes ses gouttes de larmes
    la fin du monde, vive l'anarchie
    Images : un nanarchiste résolu
    Musique : un blues sinistre flûte et tamboubour

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  6. Un coucou sous un doux rayon de soleil gros bisous

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  7. merci tu as réussi
    je peux enfin te laisser un com
    douce soirée

    bisous créoles

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  8. salut
    un beau texte qui est plutôt de la science fiction
    bonne journée

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  9. bonsoir Elena ..... un récit qui donne le frisson ..... et que je me rappelle avoir déjà lu chez toi ...... ce récit me rappelle une chanson de Nougaro ....
    gros bisous et bon mercredi

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  10. quelle catastrophe
    ça fait peur

    belle journée de mercredi
    bisous ensoleillés

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  11. Une catastrophe annoncée ...
    Joliment décrite
    Douce journée ELENA
    Bisous
    timilo

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  12. Bonjour chère Eléna et oui je me suis séparé de mon beau blog avec la belle vague car il allait devenir payant mais les fonctionnalités n'étaient pas si étendues qu'avec blogger. Et j'ai de la chance mes amis boggeurs m'ont suivi.
    j'espère que tu trouve tes marques sur celui-ci belle journée à toi gros bisous

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    1. Il est plus facile à manier que le nouveau over-blog que j'ai laissé tomber. Mais Prima m'a aidée pour certains points techniques. La vague même très belle ne vaut pas que tu la payes; tu en trouveras gratuitement à la mer !

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  13. Petits coucou rapide
    Belle journée Elena
    Bises
    fontaine

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  14. merci de venir me faire un petit coucou malgré mon long silence.
    c'est adorable et réconfortant.

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  15. ton histoire m'angoisse
    je te préfère écriveuze d'amour
    je ne suis pas comme D s k accro aux moches
    mais grand amoureux de l'amour et du beau
    *en peinture amoureux transi, voir mail

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    1. Très belle ta peinture ! Merci de me l'avoir envoyé. Bonne journée

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  16. ô mon hélènskaia
    comme j'aimerais te croquer ?

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  17. Terreur d'enfant. Peur de l'an 2000, d'une fin rapide.

    Je ne peux m'empêcher de penser à Ravages de René Barjavel.
    Chez cet auteur, il y avait un peu d'espoir encore. Chez toi, on reste sur une angoisse; c'est sans doute ça l'"âme" russe, une fatalité, un désespoir profond, un caractère passionné...
    Bonne journée.

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  18. heureusement que ce n'est qu'un écrit....heureux de te retrouver Elena....dans ce bel écrit....dur mais réaliste...bisessssssss
    claude

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    1. Claude, je n'ai pas ton url ou alors ce n'est pas ton surnom de blog ?

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  19. Merci pour l'adresse, mais est-ce la nouvelle?

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    1. Oui, je reste ici désormais, merci de ton passage.

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  20. Bonjour Elena,
    Après avoir transité par ma résidence secondaire me voici dans ton nouveau domaine... Mon cytise que tu as trouvé si beau sur la photo a diminué des deux tiers, il était devenu trop envahissant.
    Très belle fin de journée à toi.
    Bisous
    Prima

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  21. Rassure nous. Ce n'est qu'un vilain cauchemar et Paris "ne brûle pas". Il est toujours debout ? En tout cas, je n'ai rien entendu. Bises et bonne fin de soirée. Tes yeux ? Ca va ? Florentin.

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  22. salut
    ce n'est qu'un cauchemar heureusement
    bonne journée

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  23. Heureusement que Paris est encore debout...
    Bien racontée
    Bises et bon jeudi Elena !
    fontaine

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