mercredi 31 juillet 2024

 

DEPART BRUTAL

Marina se leva, elle appela Jean sans aucun résultat. Elle chercha son mari dans toutes les pièces, il s’était absenté alors qu’on était dimanche. Elle vit sur la table de la cuisine une enveloppe, son cœur battit, elle l’ouvrit, lut le contenu, et resta stupéfaite !

Jean lui annonçait son départ définitif, la veille ils faisaient encore des projets, ils avaient vu une maison, ils pensaient en acheter une dans le même style dès qu’ils pourraient. » Que s’est-il passé depuis hier ? » Ils avaient passé une bonne soirée, sans aucun incident.

Marina se tenait immobile l            a lettre à la main, des larmes coulaient sur ses joues ; elle répétait inlassablement « C’est un malentendu, tout va s’éclaircir » Minouchette miaula. Elle lui donna à manger instinctivement, elle se souvint que c’était un cadeau de Jean ; ses larmes augmentèrent.

L’après-midi Laure téléphona, elle lui annonça que son mari sortait de chez eux, elle ajouta :

-        Ne t’inquiète pas il rentre de suite !

-        Je ne comprends pas, il m’a écrit qu’il me quittait ?

-        Tu n’as pas vu que nous sommes le 1er avril, il voulait te faire une farce.

-        C’est réussi répondit Laure en raccrochant.

Il fallait qu’elle trouve le moyen de le coincer à son tour.

Vers 19 heures Jean rentra l’air malicieux, sa femme l’attendait de pied ferme une valise à la main. Surpris il interrogea :

-        Où vas-tu ?

-        Je retourne chez mes parents, tu m’as écrit que tu partais que fais-tu là ?

-        C’était une blague du 1er avril !

-        Moi, je ne blague pas, je pars chez mes parents.

Il eut beau supplier sa femme de rester, elle ne céda pas. Resté seul, il tourna en rond regrettant sa plaisanterie. Tard le soir il téléphona à ses beaux-parents qui l’assurèrent que leur fille était chez eux mais refusait de lui parler.

Il se coucha malheureux ne sachant plus que faire. Le lendemain était un dimanche il avait fini par s’endormir. Soudain, Jean fut réveillé par un baiser il ouvrit les yeux et vit sa femme lui sourire :

-        Poisson d’avril dit-elle !

-        Bourrique répondit-il en souriant !

Ils rirent un bon moment puis se promirent de ne plus se faire des farces aussi inquiétantes.

Elena

6 commentaires:

  1. bonjour
    certaines farces risquent d'être préjudiciables quand même
    bonne journée

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  2. bonjour chere Ln, des blagues du 1er avril c'est bien, mais là ils ont un peu forcé la dose ! enfin tout fini bien ! à eviter pour les cardiaques !! merci bonne journee amities

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  3. Bonjour Eléna, ouf ! ce n'était qu'un poisson d'avril ! j'ai eu chaud , tu m'as bien eu ! Bravo !

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  4. Même pour un 1er avril c'est pas une farce a faire ça...Bisous Bonne journée

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  5. Et bien je pense avoir de l'humour dans la vie mais franchement je trouve que ce genre de "blagues" n'est pas à faire !! Je le prendrai mal :):) Bisous et un bel après-midi

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