samedi 31 août 2024

  •  PAUSE MER QUELQUES JOURS

vendredi 30 août 2024

 

Lucinda RILEY (1965 – 2021 )

Elle est née en Irlande. Après une carrière d’actrice au cinéma, théâtre et télévision elle a écrit son premier roman à 24 ans. Depuis ses livres ont été traduits dans 40 langues et continuent à toucher le monde entier. Les 7 sœurs est un phénomène mondial créant un genre  littéral à part entière. Elle fut adaptée pour la télévision et reçut des prix. Elle a aussi écrit des livres pour enfants. Après avoir élevé ses 4 enfants elle a acheté une ferme isolée en Irlande où elle a écrit ses 5 derniers romans

Atteinte d’un cancer, elle s’est éteinte à 56 ans.

J’ai été passionnée par ‘les 7 sœurs » en 8 tomes mais si prenant qu’on en redemande . Après j’ai lu ses romans que j’ai dévoré avec autant d’intérêt.

Elena 2024



mercredi 28 août 2024

 

ADIEU MAISON

Berthe s’assit dehors, le soleil ne tapait pas trop fort et c’était si agréable de voir sa maison !

Le muscat donnait sur le mur du hangar, tandis que le chasselas descendait sur la maison. Elle se souvenait qu’ils avaient découvert le raisin par hasard et l’avaient laissé pousser. Les enfants venaient toujours à cette époque pour cueillir les fruits : raisins, figues, noix… Elle leur préparait de la gelée de coing et des confitures de mûres avec l’aide de son mari.

Marcel était mort depuis déjà cinq ans, sans lui la vie à la campagne n’était plus la même ; elle ne pouvait pas bricoler, l’arthrose l’en empêchait et l’âge aussi.

Berthe vit le chêne au fond du champ, ils avaient tout fait pour le garder, il était si majestueux. Les petits enfants aimaient y jouer, il y avait toujours de l’ombre ! Elle se rappela les cris des enfants, les rires et la piscine qu’ils dépliaient tous les ans. Une larme coula sur sa joue, ils étaient tous dispersés et n’avaient plus le temps de venir. Elle n’avait pas vu ses enfants depuis presque un an et les petits enfants idem.

Berthe admirait l’altéa qui avait bien poussé, elle avait voulu qu’on le coupe, il était trop épais mais il a résisté à tous les traitements et se portait à merveille !

Elle chercha Mistigris des yeux, il avait dû se cacher, les valises lui faisaient toujours peur, la voisine avait promis de s’en occuper. Elle entendit :

-        Madame Berthe il va être l’heure ;

-        J’arrive répondit-elle essayant de tout photographier dans sa mémoire.

Là-bas, dans la maison de retraite elle aura le temps de se remémorer sa maison ainsi que sa vie. Elle n’aura que ça à faire, les enfants passeraient une  ou deux fois l’an puis l’oublieraient pour des occupations plus importantes.

Elle se leva péniblement, vit Mistigris, lui fit un signe d’adieu et rentra dignement, cachant sa peine.

Elena



lundi 26 août 2024

 

#lundi soleil

Août 2024 : turquoise

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#turquoise : la banquise



vendredi 23 août 2024

 

LA TEMPÊTE

Claudine n’avait pas peur, elle venait de le constater avec beaucoup d’étonnement. Ils roulaient depuis des heures sous la tempête, les arbres tombaient sur la route, il fallait faire demi-tour, trouver une autre route. Heureusement,  il y avait des gendarmes pour indiquer les routes parfois barrées.

Ils étaient au camping avec leur camping-car, soudain un arbre tomba juste à côté de leur véhicule. Cet incident les contraignit à rentrer chez eux le plus rapidement possible ; ils n’avaient pas prévu que la tempête envahissait la France, durant leur trajet ils n’étaient pas épargnés.

Jacky conduisait doucement, regardant de tous côtés, le danger était partout ! Claudine dit calmement :

-        Un sapin tombe de l’autre côté, nous ne risquons rien ;

-        Je me sens déporté répondit-il !

-        Attention accélère, un pin va tomber derrière nous !

Jacky suivait les conseils de sa femme tout en surveillant par lui-même. Il vit enfin le panneau qui les mènerait à domicile à trente kilomètres, il souffla en disant joyeusement :

-        Notre martyre est presque terminé, nous arrivons !

-        Regarde, la route est déviée, un gendarme donne des instructions répondit son épouse.

Le gendarme expliquait que des arbres tombés empêchaient de prendre cette voie et qu’il fallait rallonger par un autre chemin.

Courageusement ils continuèrent à rouler en tanguant, le vent soufflait si fort qu’il était difficile de rouler droit. Ils avaient l’impression que cela faisait des jours qu’ils étaient sur cette route et ne voyaient pas la fin de leur cauchemar. Les arbres tombaient, surtout les pinèdes, la fatigue les rendait presque insensibles. Claudine surveillait ceux qui penchaient en prévenant son compagnon qui évitait l’obstacle.

-        Nous voici arrivé, après la côte dit Jacky soulagé !

-        Oh ! Regarde l’arbre, il est tombé devant la maison de Marie, nous ne pourrons pas passer cria Claudine prête à pleurer. Ils étaient presque au but, plus qu’à tourner la rue et on voyait leur maison.

-        Descendons dit son mari, nous allons voir avec les voisins, on peut peut-être le déplacer.

Ils laissèrent le camping-car et allèrent voir leur voisin, il avait laissé sa lumière allumée sachant qu’ils arriveraient. Il les accueillit chaleureusement et fit entrer Claudine pour boire une tisane avec sa femme. Ensuite, les deux hommes allèrent chercher deux autres voisins dans la force de l’âge. A eux quatre ils arrivèrent à déplacer l’arbre et Jacky put ramener le camping-car dans son hangar.

Ils se retrouvèrent tous chez Christian, il dit :

-        J’ai vu que des tuiles sont tombées de ton toit, je te les remettrai demain si la tempête s’arrête ;

-        Merci, et ici il y a eu beaucoup de dégâts ?

-        Chez Jacqueline, un arbre est tombé sur la porte, elle ne pouvait plus sortir – Elle a téléphoné et nous sommes venus la dégager.

Jacky raconta leur périple et loua le sang-froid de sa femme. Il la regarda, elle pleurait. Etonné il lui demanda la raison :

-        Je n’en  peux plus je veux aller me coucher !

-        C’est les nerfs qui lâchent dit Christian, allez vous reposer !

Le couple remercia les voisins et partit se reposer. Ils entendirent le vent une partie de la nuit et craignirent pour leur toit mais vers le matin le vent se calma et ils purent dormir du sommeil du juste.

Ils furent réveillés par la sonnette, il était onze heures. Christian venait remettre les tuiles, il rit en les voyant à peine réveillé et dit :

-        La journée d’hier vous a épuisé, allez déjeuner, je m’en occupe !

-        Ouf ! Le vent s’est calmé, la vie va reprendre son cours normal répondit Jacky en souriant.

Elena



mercredi 21 août 2024

 

La souris et le chat

Le chat a attrapé la souris et voudrait bien la manger mais la petite souris lui dit :

-        Si tu ne me manges pas j’exécuterai ton vœu le plus cher ;

-        Je te lâche et tu me procures toutes les souris sans que je sois obligé à courir derrière ;

-        Pas de problème, je tiens toujours mes promesses.

La petite souris entra vite fait dans le petit trou où elle habitait, elle réfléchit comment elle pouvait tenir une telle promesse sans nuire à ses amies souris. Elle eut une idée et le lendemain elle en parla à la réunion des souris.

Le chat attendait de voir les souris accourir vers lui et se léchait les babines, justement il en voit une, puis une autre, enfin un troupeau de souris. Il court pour les attraper, elles sont insaisissables, il a beau tourner de tous les côtés, essayer d’en toucher une mais rien à faire, il s’assit et se mit à pleurer de rage. La petite souris vint à lui en demandant :

-        Alors tu n’as pas voulu de mes souris ?

-        Je ne suis plus bon à rien, je n’ai pas pu en prendre une seule !

La souris se retira en souriant, elle avait envoyé des souris virtuelles, les autres avaient regardé sans bouger de leurs trous et avaient bien ri !

Elena



lundi 19 août 2024


 

#lundi soleil

Août 2024 : turquoise

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#turquoise : ma composition



vendredi 16 août 2024

 

ELLE CHANTAIT

Marcel était un mari aimant mais colérique, Colette trouva la parade, à chaque fois que son mari commençait à râler elle se mettait à chanter. Il faut dire qu’elle avait une très jolie voix et leur rencontre se fit lors d’une représentation où Colette accepta de chanter un morceau de « Carmen »

Au début Marcel resta indécis quand il entendit chanter Colette au moment où il poussa une colère contre un chauffard mais il ne vit pas d’ironie dans son regard juste beaucoup de tendresse, il ne dit rien. Par la suite il lui demanda pourquoi elle chantait quand il était en colère ? Elle répondit que cela la soulageait et ils en rirent ensemble.

Les enfants naquirent et ils prirent l’habitude de chanter avec leur maman. Bien sûr si l’un d’eux devait être puni ou grondé le chant n’aidait pas.

Ils prirent l’habitude de chanter dès qu’ils sentaient leur père près à exploser et par l’habitude cela pouvait arriver devant des invités qui écarquillaient les yeux sans comprendre.

Elena



mercredi 14 août 2024

 

ECOLE

Paul venait d’avoir six ans, il rentrait au CP. Sa maman lui avait dit :

-        En rentrant de l’école nous fêterons ton anniversaire !

-        A l’école ils vont me le fêter ?

-        Non, pas cette année, tu es à l’école des grands.

Il était triste en entrant en classe, les autres années sa maîtresse lui fêtait avec ses copains, il avait même des bonbons !

L’instituteur l’interpella :

-        Tu n’écoutes pas ce que je dis Paul !

-        oui Monsieur !

Toute la matinée, Paul fut un peu distrait, ses copains de maternelle avaient oublié qu’il avait six ans,  Vincent était pourtant invité à venir chez lui mais il ne lui a rien souhaité.

A midi, il mangeait à la cantine, il était assis à la même table que ses copains de l’an dernier. Ils parlèrent des nouveaux cours qu’ils auraient, du maître et d’autres choses… Paul restait silencieux, la larme à l’œil !

A la fin du repas, une femme de cantine vint apporter un gâteau à la table de Paul :

-        Bon  anniversaire !

-        Merci dit Paul en rougissant !

Sa maman ne lui avait pas dit qu’à l’école privée où il allait, on fêtait les anniversaires, c’était une surprise.

Paul riait, il partagea avec toute la table et le reste de la journée il fut gai comme un pinson !

Elena



lundi 12 août 2024


 

#lundi soleil

Août 2024 : turquoise

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#turquoise : Saïgon



vendredi 9 août 2024

 

LE REVOLUTIONNAIRE

Georges avait vingt-deux ans, à l’institut il était entré dans un groupe révolutionnaire : les Mencheviks. Malgré le fait qu’il était prince, il distribuait des tracts comme ses camarades. C’est ainsi qu’il se fit prendre et la sentence fut dure :

-        Vous avez une semaine pour partir en Sibérie, vous n’aurez plus le droit de remettre les pieds à Moscou ni à Saint-Pétersbourg.

Il pouvait se marier avant de quitter sa famille, il réfléchit longuement puis le nom de Maria vint naturellement à son esprit. Il passa la voir, sa mère lui proposa le thé :

-        Maria je vais être direct avec vous, j’ai une semaine avant de partir pour Vladivostok sans retour au pays, voulez-vous m’épouser ?

-        Je vous suivrai sans hésiter. Elle sourit en rougissant !

-        Vous pourrez revenir voir votre famille ainsi que nos enfants, l’interdiction ne concerne que moi.

Elle l’écoutait heureuse, ils se connaissaient depuis six mois et elle attendait cet instant même si elle n’avait pas pensé à la Sibérie mais elle s’y ferait. Elle n’avait plus de père et sa mère et sa grand-mère accepteraient, elle le savait.

Le silence de sa mère en disait longs. Maria alla se changer et demanda à Georges de l’emmener chez le photographe, ensuite ils pourraient publier les bans et demander à un prêtre d’officier leur mariage.

Quelle était belle Maria dans sa longue robe mauve avec les dentelles blanches. Elle tenait un éventail à la main, sa coiffure était magnifique, elle resplendissait. Maria regardait Georges d’un air taquin. Il était heureux de son choix, elle serait une bonne épouse.

Nous étions en 1897, ils partirent à Vladivostok. Ils vécurent dans une petite maison. Maria mit trois enfants au monde, pendant ce temps son mari continuait à cacher des mencheviks, trotskystes ou bolcheviques, tout en travaillant en tant que gouverneur.

Le gouvernement ne voyant rien de suspect lui offrit un poste de Directeur de banque à Kharbin.

Leur vie changea, en apparence, ils avaient un domaine, ils étaient riches, Maria tenait la maison et s’occupait des enfants, son mari militait de plus en plus et partait en cachette en laissant croire que c’était pour la banque.

Un jour Maria reçut une lettre du gouvernement, elle disait que Georges était mort en Angleterre en courant derrière un bus. Plus tard, elle sut qu’il fut tué par des bolcheviks ne sachant pas qu’il était des leurs mais ayant juste retenu qu’il était prince.

Georges avait envoyé une lettre à sa femme, il lui racontait qu’il était passé à Moscou, assisté à de nombreuses réunions et la révolution n’était pas celle à laquelle il avait cru, il était déçu et partait en Angleterre pour voir s’ils pourraient y trouver asile. Cette lette Maria la reçut après la mort de son époux, elle la donna à sa fille aînée quand elle quitta le pays, la garder était trop risqué.

C’était en 1921, Maria reçut de l’argent et son mari fut déclaré héros.

La fille ainée, Véra,  partit en Allemagne, son frère mourut pendant la guerre de 1940 et la seconde fille vieillit avec Maria dans un petit appartement. La mère faisait le ménage pour survivre.

Véra, quitta l’Allemagne pour Paris, elle eut des nouvelles de sa famille par la croix rouge, ses filles retrouvèrent les cousins pendant la perestroïka sous Gorbatchev. La famille put se réunir quelques semaines à nouveau !

Elena 2024



 

mercredi 7 août 2024

 

ENTERREMENT

Quand Lisette mourut tout le monde fut stupéfait, elle avait une santé de fer. Son mari annonça qu’elle était morte d’une crise cardiaque et que c’était courant dans sa famille.

Tout le monde savait que le couple ne s’entendait plus depuis des décennies et ne vivaient ensemble qu’à cause de l’argent. Gérard ne voulait pas vendre la maison et, ils étaient mariés sous la communauté. Lisette n’avait pas beaucoup travaillé et sa retraite était mince, par contre elle était hyper active ! Outre la chorale, elle était inscrite à des cours de poterie puis à un organisme contre le cancer où elle participait à la vie associative.

A l’enterrement il y eut une foule immense, la chorale chanta une dernière fois ses chants préférés. Gérard avait une mine affreuse, ses fils l’évitaient. A partir de là les commérages allèrent bon train, Germaine souffla :

- Si les fils ne lui parlent pas, c’est qu’il est coupable !

- Tu crois qu’il l’aurait tué demanda Simone ?

- Tuer, je ne sais pas, mais rendu malheureuse pour sûr !

-On ne meurt pas brusquement à 67 ans ajouta Jocelyne.

Un groupe se forma sur la place de l’église et les commérages allaient bon train.

Brusquement le curé dispersa la foule ; c’était un homme d’une cinquantaine d’années qui connaissait bien ses ouailles :

-        Quand le cœur lâche ça ne prévient pas et c’est ce qui est arrivé à notre regrettée défunte, le médecin n’a pas jugé bon de demander l’autopsie alors n’essayez pas de faire plus que lui !

Il partit sans se retourner vers le cimetière, les gens le suivirent honteux,  plus aucune remarque ne fut entendue. Les personnes embrassèrent aussi bien le père que les fils. Gérard ne cachait plus ses larmes.

Simone dit en s’éloignant :

-        Il a dû l’aimer, le pauvre homme !

-        Chacun d’eux cache sa peine en solitaire, ils n’étaient pas bavards répondit Germaine.

-        Après tout elle ne fut pas malheureuse renchérit Jocelyne.

La foule se dispersa laissant la famille se recueillir en paix. L’époux dit aux fils :

-        Pourquoi fallait-il que j’en parle à toutes ces commères, tout juste si elles ne m’auraient pas accusé !

-        Maman les aimaient, mais quel soulagement de les voir partir ajouta le fils aîné. Le benjamin opina de la tête, pour lui ce fut un calvaire d’entendre toutes ces pies bavardes !

Elena



 

lundi 5 août 2024

 


#lundi soleil

Août 2024 : turquoise

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#turquoise : monastère birman




vendredi 2 août 2024

 

 

 

 

 

 EN 2040

Elsa faisait la queue depuis au moins une heure, elle s'était placée derrière la pancarte « hommes »

Quand une personne se retrouvait seule, si elle avait plus d'une pièce pour vivre, elle devait se présenter au bureau « solitaires » et là elle avait le choix de vivre avec un homme ou une femme : l'homosexualité était acceptée depuis longtemps.Il n'était plus pensable de vivre seul dans un logement à plusieurs pièces car tout était comble, Les maisons de mauvaise qualité se détruisaient plus vite qu'on n'en construisait, La durée de vie s'était allongée à plus de cent ans et on ne savait plus quoi faire des centenaires !

Elsa avait déjà vu le robot qui lui avait posé une tonne de questions et rempli sa feuille, il lui restait à voir sur quel homme elle allait tomber. Heureusement, ce n'était pas un mariage et ils pouvaient s'ignorer s'ils voulaient mais en cas de besoin ils devaient s'entraider cela était inscrit dans le contrat.

Enfin on l'appela dans un bureau où un robot lui présenta l'homme avec qui elle devait partager l'appartement de trois pièces. Elle le regarda attentivement un peu gênée :

       Bonjour, je m'appelle Christian

       Appelez-moi Elsa

       C'est la première fois que vous venez ici ?

       Oui, c'est la première fois que je suis veuve et vous ?

       C'est la première fois que je divorce,

       Ce n'est pas à vote honneur !

       Non, c'est la vie qui nous a séparés, le robot nous a mal choisi,

       Allons nous inscrire si vous êtes d'accord de vivre en colocation ?

       Bien sûr, on verra si tout va bien par la suite.

Ils partirent affirmer leur choix à un autre robot puis ils cherchèrent dans quel logement et quel arrondissement ils allaient vivre. Il faudrait déménager et arranger l'appartement à leur goût, Pour le déménagement un robot s'en occuperait et un autre leur trouverait un lieu pas trop loin de leur travail selon les places vides.

Le soir ils se retrouvèrent ensemble dans un trois pièces, Elsa choisit sa chambre et laissa la plus grande à Christian, la salle commune servirait pour les repas et autres besoins de la vie commune.

Ni l'un ni l'autre n'avaient d'enfants, sinon les enfants avaient une pièce par fratrie et parfois il fallait mettre des lits gigognes.

Christian et Elsa rangèrent leurs affaires qui étaient déjà arrivées, pour les meubles ils devraient aller choisir selon leur goût.

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       Votre lieu de travail ne sera pas loin demanda Christian ?

        Pas plus d'un arrondissement d'ici mais j'ignore encore, je saurai demain, et vous ?

       Je reste où j'étais je suis dépanneur robotique et on en trouve partout, il rit !

Le couple ne savait plus quoi se dire, une petite gêne s'installa autour d'eux.

       Nous dînerons ensemble ou chacun son tour demanda Elsa ?

       On reçoit les plateaux à 20 heures alors pourquoi ne pas manger ensemble ?

       Ce serait plus simple accepta Elsa,

Chacun s'organisa dans sa chambre, quand les repas arrivèrent ils dînèrent ensemble, débarrassèrent et firent la liste des meubles qu'ils voudraient acheter en regardant sur internet, on trouvait très peu de magasins où on pouvait acheter, tout passait par l'ordinateur. Après avoir fait leur choix ils se quittèrent pour aller chacun dans leur chambre contents de leur journée.

Ils avaient deux mois d'essai pour essayer de vivre ensemble, ils pouvaient se séparer et alors ils rechercheraient un nouveau colocataire chacun de son côté avec beaucoup de formulaires : le tout durait un à deux mois. Ils espéraient bien s'entendre et plus si affinité !

Elena 2024



 

 

 

 

 

 

 

 

 

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