CHEMIN PRIVE
C’était le seul chemin qui ne grimpait pas et, Maryse le prenait tous les matins pour se tenir en forme, elle avait 80 ans passé.
Un matin en allant vers son chemin elle voit un camion au milieu du chemin, elle s’approche, un homme lui demande ce qu’elle fait là :
- Je me promène sur ce chemin depuis plus de 60 ans,
- Maintenant il faudra chercher ailleurs car il va être privé !
- Mais pourquoi donc ?
- Nous construisons une maison et tout cet endroit sera privé.
- Je peux passer devant la maison tout de même.
- Non, je crains que les nouveaux propriétaires n’aiment pas.
Maryse alla voir ses voisins et leur raconta pour le chemin. La plupart étaient au courant et assez remonté contre ce fait, il n’y avait pas de solution.
Depuis Maryse se promène entre les vingt maisons de la commune sans mettre les pieds sur le chemin privé mais le cœur est gros, elle ne voit plus la nature et les autres chemins montent de trop pour elle. Un jour elle ne sortit plus en dehors de sa cour et ce fut le début de sa fin. Le chemin continua à vivre sans se poser de questions !
Elena
Je n'aime les chemins privés , un chemin mène toujours quelque part
RépondreSupprimerDouce journée ELENA
Bisous
timilo
chemin privé ! la sacro sainte propriété ! un crève coeur pour cette vieille dame ! j'aime bien "Le chemin continua à vivre sans se poser de questions !"..;bonne journee chere Ln, bisous
RépondreSupprimerEt voilà, la "propriété privée" ne fait pas de sentiments......
RépondreSupprimerdommage !
Bises et belle journée Elena
non, il n'y a pas d'école de musique;
RépondreSupprimerils apprennent de père en fils, de bouche à oreille , entre eux comme dans la plupart des pays;
pas comme chez nous!!!!
belle journée;
un cheminot cheminait parmi les fleurs
RépondreSupprimersur un chemin pierreux avec pierrot son copain
tous deux sifflaient un air du passé
où l'on parlait de roussignol et de roses
avec une vieille princesse abandonnée
quan voila-t-y-pos qu'un des bâtons des pèlerins
se cassa'ssa, alors le vieux cheminot s'arrêta,
s'assissit, poussa un dernier Soupir
et mourrurrut : Haneuheffuh et son âme s'envolala !
salut
RépondreSupprimerc'est difficile pour une personne qui pendant 60 ans prend un chemin de savoir qu'elle ne peut plus le prendre
bonne journée
l'humain construit partout il n'y a plus de nature , ni pour ceux qui l'aime ni pour les animaux qui y vivent ....
RépondreSupprimergrillage , cloture, mur .....
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerJe ne comprends pas que des chemins qui étaient publics deviennent brutalement privés pour les beaux yeux de nouveaux propriétaires ! _ et en quoi cette personne aurait-t-elle pollué ce chemin.en s'y promenant ?
Très belle fin de journée à toi.
Bisous.
Prima
Oui, il est beau ce poème de Constance de Théis, écrit en 1797, cette princesse avait déjà de très bonnes idées d'avant-garde ! Je n'ai pas publié le poème en entier, il est très, très long.
c'est très triste
RépondreSupprimerc'est difficile de perdre une habitude
surtout pour elle , je comprends
douce fin de journée
ti bo
il me semble que je l'ai déjà lu, ou alors dans une autre vie !!!
RépondreSupprimerbisous
Elle aurait peut-être dû s'adresser directement aux nouveaux propriétaires.
RépondreSupprimerLa solidarité n'est pas la chose la mieux partagée du monde ! Hélas !
RépondreSupprimer