C’est un polymathe russe très connu dans
son pays mais aussi en Europe. Fils d’un serf (paysan), il étudia par lui-même
avec très peu d’aide puis réussit à avoir une bourse en cachant ses origines
pour entrer à l’université slavo-gréco-latine à Moscou où il fit des études
sérieuses des langues, la rhétorique, surtout la grammaire, théologie,
philosophie et il apprit seul le grec.
A la fin de ses études il fut choisi, pour
ses excellentes notes, d’aller en Allemagne à Marbourg étudier la métallurgie.
Il s’intéresse aussi à la littérature et surtout la versification. Durant son
séjour il épouse la fille de sa logeuse qui le rejoindra en Russie plus tard.
Il voyage encore dans d’autres pays après de nombreuses études.
En revenant il est devenu chimiste,
physicien, astronome, historien, poète, dramaturge, linguiste, slaviste,
pédagogue, et mosaïste sa ns oublier
astronome.
Il est nommé à l’académie des sciences et
devient académicien « moujik »
Il crée la grammaire russe et envoie une
ode pour le prince Pierre. Elisabeth le nomme poète officiel de la cour ce qui
ne l’empêche pas d’écrire ses découvertes scientifiques, il dira :
« En ce qui concerne mes travaux de physique et de
chimie, il me semble qu'il n'est ni nécessaire, ni possible pour moi de les
abandonner. Tout homme a besoin de repos après son travail ; c'est
pourquoi, quittant les affaires dont il s'occupe, il passe son temps de loisir
avec des amis ou dans sa famille, fume, joue aux cartes, aux dames ou à
d'autres distractions auxquelles j'ai depuis longtemps renoncé, car elles ne
m'ont jamais procuré autre chose que de l'ennui. J'espère donc qu'il me sera
permis, à moi aussi, pour me reposer des travaux relatifs à la composition et à
la rédaction de l'Histoire de Russie et
à l'embellissement de la langue russe, de me libérer quelques heures par jour
pour les consacrer aux expériences de physique et de chimie au lieu de jouer au
billard. »
Sous Catherine la grande elle voulut se débarasser de lui
mais ce n’était pas possible car il était membre de l’académie de Suède et
aussi de Turin.
Elle l’écarte quand même et il écrire :
« Mon ami, je sais que je vais
mourir et j'envisage tranquillement la mort. Je regrette seulement de n'avoir
pu réaliser tout ce que j'ai entrepris pour le développement des sciences et la
gloire de l'Académie ; et maintenant, à la fin de ma vie, je vois que
toutes mes entreprises vont disparaître avec moi. »
—
Mikhaïl Lomonossov, Lettre
à l'académicien Chtéline, printemps 1765
L’encyclopédie meurt et tous les
papiers de Lomonossov furent détruits ou cachés. Plus tard on retrouva tout et
un hommage fut rendu à ce grand homme si érudit !
Elena 2014
Je croyais qu'un serf était un esclave et un moujik un paysan ?
RépondreSupprimerLes grands hommes peuvent être issus de milieu modeste, celui-ci en est l'exemple.
Bien à toi.
Tous les serfs n'étaient pas paysans mais tous étaient esclaves. Moujik veut dire paysan et rien à voir avec serf qui est en effet un esclave.
Supprimerces enfants aussi préfèreraient avoir la vie des nôtres mais ils n'ont pas le choix et ils se battent pour réussir;
RépondreSupprimerbelle journée;
un tres grand homme, d'origine tres modeste , l'Université de Moscou porte son nom ! merci chere Ln, pour ce bel articl, bonne fin de semaine, bises
RépondreSupprimerun homme de la Renaissance
RépondreSupprimerpolyglotte et poly'tout
cette Russie est pleine de ressources
tu as raison de l'aimer
merci de ce partage , su était dommage de tout perdre ... tellement de chose , document ou d'art a deja était perdu, détruit ... entre les révolutions et les guerres , les incendies ...
RépondreSupprimerbon après midi ....
je partage ta tristesse et super article encore!!!
RépondreSupprimerun grand érudit, surtout un éventail de domaines !! scientifique et littéraire
RépondreSupprimerbonne soirée
j'aime beaucoup ces petites histoires... on en trouve plus dans les pays de l'est de l'Europe... même si à un moment des français se distinguaient mais surtout grâce à certains prêtres ! Il est bizarre que depuis 50 ans on fasse tout pour anéantir "les petits" même s'ils sont très doués ! Enfant, j'étais vraiment curieux de tout ... les arts , les sciences, les animaux... puis d'autres gens vous disent que c'est pas comme ça qu'il faut vivre !
RépondreSupprimerbonsoir Elena .... je ne connaissais pas cet homme mais je suis abasourdie ... "chimiste, physicien, astronome, historien, poète, dramaturge, linguiste, slaviste, pédagogue, et mosaïste sans oublier astronome" écris-tu .... quelle érudition ..... étonnante aussi à son époque !!
RépondreSupprimerbises et bonne soirée
salut
RépondreSupprimerpartir de rien et devenir un grand monsieur qu'on n'oublie pas ce n'est pas permis à tout le monde
bonne journée
Je découvre le terme de poymathe (peu usité) mais cet homme possédait vraiment un esprit universel.
RépondreSupprimerquel homme ! je ne connaissais pas
RépondreSupprimerBonsoir Elena,
RépondreSupprimerMerci pour ce portrait d'un homme que je ne connaissais pas.
Bon week-end
Bisous
« La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » (texte de Paul Dorey, poète de Caen :
RépondreSupprimerBonsoir Elena le monde a toujours été en marche, personne ne peut l'arrêter et j'admire tous ces hommes et femmes qui par leurs grandes sagesses et et leurs multiples connaissances ont contribué au mouvement de ce monde.
RépondreSupprimerbises
alixe