MAISON DE REPOS
Je descends les escaliers du métro en
courant et brusquement je roule par
terre et me retrouve avec une fracture du calcanéum. Le médecin m’a plâtré la
jambe puis envoyé en maison de repos à Bandol.
En arrivant l’infirmière me donna des médicaments
et une feuille à remplir, j’avais des cannes anglaises et 7 de tension max
alors je lui dis :
-
Je ne peux pas
porter quoi que ce soit pour le moment sans faire tomber,
-
Il faudra vous
débrouiller, ici ce n’est pas un hôpital !
Après ce gracieux échange, je clopinai
jusqu’à ma chambre N° 5. Nous étions 3 par chambre et mes voisines étaient
charmantes. Il y avait Marie qui avait le pied dans le plâtre, à qui je fis un
dessin sur le plâtre dans la journée. Et, il y avait Gisèle à qui on avait enlevé
un plâtre du bras et qui devait bientôt repartit chez elle. Je leur racontai
pour l’infirmière et elles me dirent :
-
Avec nous elle
fut pareille, n’y fais pas attention, nous t’aiderons.
Au bout de 2 semaines je maniais
parfaitement mes cannes anglaises et je me promenai avec mes copines de chambre
en ville ou sur les îles en prenant la navette.
Gisèle partit, je fus un peu triste, elle fut vite remplacée par Janine. Nous la
trouvions serviable et agréable et dans l’ensemble il y avait une très bonne
ambiance.
Un jour j’étais dans le jardin avec Marie
et d’autres copines et nous étions gaies car nous dessinions d’autres dessins à
une copine qui venait d’arriver avec un plâtre à la jambe, Janine était partie
le week-end chez elle car elle n’habitait pas loin. Puis, je rentrai dans la
chambre avec Marie et j’ouvris l’armoire et elle se trouvait vide !
-
Tu es venue
après le départ de Janine me demanda Marie ?
-
Non, je suppose
que toi non plus ! Il faut aller voir la Directrice.
Nous sommes parties prévenir la Directrice
qui constata que l’armoire était vidée. Elle parut ennuyée mais nous dit
qu’elle ne pouvait pas dénoncer qui que ce soit même si elle pensait que Janine
était sûrement suspecte et la seule chose qu’elle pouvait faire c’était de
refuser qu’elle revienne.
Après son départ nous sommes allées
téléphoner à nos maris respectifs en expliquant que nous n’avions plus que du
linge à nous mettre et notre maillot de bain qui ne fut pas volé. Le mari de
Marie habitait à 200 km et il vint lui apporter des vêtements le week-end
suivant, le mien habitait à 800 km et il vint aussi le week-end pour m’acheter
une nouvelle garde-robe, plus réduite que ce que j’avais mais cela me permit de
m’habiller jusqu’à mon départ (3 semaines plus tard).
En dehors de cet incident j’ai gardé un bon
souvenir de Bandol et même de la maison de repos.
Elena
finalement ce sont les souvenirs qui comptent et qui s'incrustent dans nos mémoires
RépondreSupprimerBelle fin de semaine chez nous c'est plutôt à la tempête.
Bisous violette
les aléas de la vie permettent aussi d'ancrer des souvenirs
RépondreSupprimerbisous
Incroyable la directrice aurais du déjà un vous dépanner et deux la convoquer avec la gendarmerie je trouve. Bon début de weekend bisous
RépondreSupprimerde bons et de mauvais souvenirs, finalement ça fait des souvenirs ! amities et bises
RépondreSupprimerBon week-end
RépondreSupprimerCoucou
RépondreSupprimerLa vie nous réserve parfois ce genre de surprises désagréables. Finalement l'important était d'aller mieux et de pouvoir rentrer chez toi :) Bisous et une douce journée (ton histoire me dit quelque chose, ne nous l'avais-tu pas déjà racontée ??)
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